Puerto Vallarta suite

J'adore voir les pélicans qui volent et plongent souvent en couple.

A gauche une baleine.

Puerto Vallarta

Après six heures de bus pour descendre depuis Guadalajara le long des paysages splendides de la Sierra Madre Occidentale je parviens à Puerto Vallarta, l'une des 4 grandes stations balnéaires mexicaines. Lancée par le metteur en scène John Huston qui y a notamment tourné "La nuit de l'iguane" la ville a aussi été la résidence de Richard Burton et Elizabeth Taylor. Le petit village de pêcheurs est devenu une étape du jet-set et une villégiature de choix pour les nord-américains et canadiens, surtout les retraités qui viennent se chauffer au soleil. Les rues pavées et les vieilles maisons accrochées aux pentes me font penser à l' Italie du sud. Pour moi le programme est farniente pour quelques jours : je dois récupérer des efforts et de l'altitude des jours précédents.

La terrasse du "Hostal Vallarta Suites" au coucher du soleil.

Autrefois s'élevait ici la villa de Richard Burton et Elizabeth Taylor

Tequila

A 60 km de Guadalajara la petite ville de Tequila a acquis une renommée mondiale. Bien qu'elle se situe sur la route de mon étape suivante, Puerto Vallarta, j'ai préféré faire l'excursion de la journée car il n'y a pas une importante gare routière, seuls les cars de touristes s'y arrêtent. Mais l'excursion proposée sur la grande place passe par la distillerie des "Tres Mujeres" pour une visite-dégustation de près de 3 heures avec explication détaillée de toutes les facettes de l'agave bleu et de la production de la téquila dont la raison d'être est paraît-il de permettre le dialogue avec Dieu ! Si bien que lorsque nous repartons enfin pour la ville de Tequila il ne nous reste plus qu'une heure et demi pour parcourir la rue centrale et la place devant l'église. En tout cas la route permet de se rendre compte de l'étendue immense de Guadalajara au delà du centre historique et du développement moderne et industriel de la cité actuelle. Puis le paysage de petites montagnes commençant à descendre vers le Pacifique est magnifique.

  Pour la dégustation, 4 catégories successives !

 Oui, vous voyez bien : les tonneaux servent de bancs à la chapelle !

Ce corbeau est le symbole de la distillerie "Cuervos" (corbeau)

Guadalajara

La deuxième agglomération du Mexique est une grande ville plate en damier, sans charme, comparée aux autres villes coloniales du pays. Populeuse, bruyante, sale, on y trouve bien quelques monuments de style classique en travertin, mais à mon avis pas de quoi justifier le voyage.

San Felipe Neri

Cependant l'instituto cultural "Cabañas" abrite une belle collection d'art contemporain avec quelques thèmes particuliers au Mexique.

   On reconnaît ici le quetzal

Le sommet (au propre et au figuré) est l'œuvre du peintre mexicain Orozco, sous la coupole centrale, 

"L'homme de feu"

Autre point concernant Guadalajara : c'est la ville de naissance des mariachis. Le routard écrit : la place est mi-glauque mi-touriste. Comme j'étais le seul touriste, le reste est donc glauque !

Paricutin

Le volcan Paricutín a surgi au milieu d'un champ de mais le 20 février 1943. Je le visite donc pour son anniversaire, 76 ans le 20 février 2019 ! Il y a une petite cérémonie indigène à l'écart au bas de la pente, trop loin pour que je puisse faire des photos. La randonnée est très longue car partant du village d' Angahuan à 37 km d' Uruapan il faut contourner la coulée de lave séchée sur plusieurs kilomètres avant de remonter en direction du cône. L'ascension vers le sommet est rendue difficile par la pente formée de petits cailloux volcaniques friables glissants sous les pieds. Pour descendre en revanche on peut presque courir sur la piste !

Tout au bas de la coulée un village a été englouti et il n'en reste que ce clocher qui émerge !

Uruapan

Uruapan, toujours dans l'état du Michoacan, est la capitale de l'aguacate (l'avocat) produisant 80 % de la production mondiale ! Pour moi c'est surtout la base de départ pour l'excursion au volcan Paricutín, né en 1943 au milieu d'un champ. En bordure de la ville se situe le magnifique "Parque nacional Barranca del Cupatitzio" (c'est la rivière qui le traverse) à la végétation luxuriante.

Danses purépechas

Ces danses traditionnelles sont un mélange de danses derviches tournoyantes et de Fred Astaire !

La vidéo principale étant trop longue ne passe pas sur Blogger mais elle est visible sur Facebook.

Erongaricuaro

Encore un de ces noms dont on a oublié le début avant d'arriver à la fin ! De l'autre côté du lac par rapport à Tzintzuntzan ce petit village a été le témoin d'une rencontre entre les surréalistes André Breton et Frida Kahlo avec Léon Trotsky à la fin des années trente. La croix devant l'église est une œuvre d' André Breton.

Sans vouloir être mauvaise langue, s'ils ne sont pas restés bien longtemps ici, c'est qu'ils ont du se faire un peu chier dans ce trou perdu !

Tzintzuntzan

Ce beau nom carillonnant est celui de la capitale du peuple purépuchas que même les aztèques ne purent vaincre. Il fallut la férocité des espagnols pour en venir à bout.

Mais leur culture est toujours vivante, à preuve ce panneau explicatif devant les ruines des "Yacatas", leurs monuments spécifiques.

Les oliviers furent introduits par les conquistadors.

La ville au pied du site est également très attrayante, verdoyante et fleurie.

Au bord du lac de Patzcuaro.