TOUR DU MONDE X Japon-Hong Kong-Macao



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Tour du Monde 1996/1997 sur une carte plus grande

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        JAPON - HONG KONG - MACAO

Tour du monde 1996/1997     Page X


                                                          JAPON  (日本)

 

                                                                  TOKYO    (東京)


Samedi 20 septembre 1997 (suite)

Après le décollage de Taïpeh nous franchissons la distance qui nous sépare du Japon et voyons bientôt le cône du Fuji-San (富士山)  émerger au dessus d'un océan de nuages, peu avant d'atterrir à Haneda  (羽田), l'ancien aéroport de Tokyo, réservé maintenant pour le trafic intérieur. Toutes les autres lignes internationales atterrissent désormais à Narita (成田) , à 70 km du centre. Mais si les "China Airlines" sont la seule compagnie étrangère à se poser à Haneda, c'est avec leur propre terminal à l'opposé du hall d'arrivée. Et il n'y a pas d' A.T.M. Le guichet de change ne prend que les espèces mais je veux garder les 400 $ qui me restent en liquide pour le Cambodge et l' Egypte. N'ayant pas d'argent japonais je dois gagner le hall principal à pied, en contournant les pistes par le grand tour extérieur. Je découvre que les A.T.M au Japon ont une heure limite et que j'ai juste le temps de m'en servir avant qu'ils ferment ! Sur les quatre présents dans le hall c'est bien sûr le quatrième que j'essaie qui accepte les cartes étrangères. Bonjour le Japon ! J'achète un guide des hôtels de Tokyo en japonais (comme c'est l'aéroport des vols intérieurs ils n'ont pas le "Lonely Planet") et une carte du pays bilingue. Je téléphone pour réserver une chambre dans l'hôtel le moins cher que j'ai trouvé dans le guide
(5600 Y), puis prends le monorail jusqu'au départ de la ligne circulaire qui m'emmène ensuite à Otsuka (大塚), au nord-ouest, où se situe l'hôtel "Targas Sun". La chambre est à peine plus grande qu'un placard, mais il y a une salle de bain et une télé.....à péage !

Dimanche 21 septembre

Je me dirige vers Shinjuku (新宿) où j'espère trouver une librairie de la chaîne Kinokuniya (紀伊國屋) pour acheter le guide Lonely Planet. Je prends un café à.....460 Y ! ça va être très dur de tenir avec le plafond de
2 000 FF (40 000 Y) par semaine de la mastercard. A Shinjuku il y a aussi une gare et je pense trouver un téléphone fonctionnant avec carte de crédit : il y en a un, en effet, mais apparement il ne marche pas. La librairie que je trouve en fin de journée est très bien achalandée : il y a des livres français et même la collection Loeb de textes grecs et latins ! Je m'endors très tard après avoir lu le Lonely Planet, pas très rassuré par les perspectives des prix de ce pays.

Lundi 22 septembre

Je passe la journée à Ueno (上野). Le musée et le zoo sont fermés mais il y a des canards dans l'étang et des oiseaux curieux, genre de gros martin-pêcheurs. Le parc est bondé de S.D.F. japonais avec des bâches bleues pour seul abri. Je visite Asakusa (浅草), mange un yakisoba (焼きそば) dans le parc du temple, traverse la Sumida (隅田). Il y a un curieux bâtiment doré avec ce qui pour moi ressemble à un étron en or massif sur le toit d'en face ! Je finis la journée à Ginza (銀座), visite le centre Sony, regarde la télévision haute définition. Je suis trop loin du centre Panasonic pour aller faire réparer ma caméra vidéo. Je fais le tour du palais impérial et arrive à la gare où je prends un billet pour Hiroshima demain soir (19 h 56) pour un peu moins de 20 000 Y.

Mardi 23 septembre

Je passe la matinée au musée national mais la salle principale est fermée. Il y a cependant une superbe exposition sur l' Indonésie avec plein d'oeuvres venant du musée de Jakarta. Je décide de passer à Shibuya (渋谷) mais j'ai à peine le temps de descendre du train et je ne trouve pas la statue du chien "Hachiko"  (ハチ公). La foule est impressionante. Le "Nozomi" (のぞみ) part à l'heure et s'arrête à Nagoya  (名古屋), Kyoto (京都), Shin Osaka (新大阪), Shin Kobe (新神戸), Okayama     (岡山) pour finir à Hiroshima vers minuit. Je n'ai pas le courage d'aller plus loin que l'hôtel de la gare.

                                                             HIROSHIMA  (広島)

Mercredi 24 septembre

Je change de chambre ce matin, prends un billet pour Kyoto dans une agence J.T.B pour pouvoir payer avec la mastercard, puis le train et le ferry pour Miyajima, une splendeur de temple et d'île comme on rêve le Japon idéal.

L'île de Miyajima (宮島) également appelée Itsukushima  (厳島) dans la baie d' Hiroshima  (広島湾) l'un des trois plus beaux sites du Japon, les Nihon Sankei (日本三景)










Dès l'arrivée à la gare du ferry on est accueilli par des cerfs et des biches tellement protégés qu'ils en ont oubliés d'être sauvages. Mais je n'ai pas aperçu les singes annoncés. En revanche les temples et les paysages imitant.....les peintures chinoises ont épuisé mes ressources en pellicule. J'ignorais qu'une telle beauté fût située si près d' Hiroshima.








Un comité d'acceuil attend les touristes au débarcadère.








L'une des photos les plus connues du Japon, reconnaissable presqu'instantanément :
le grand Torii (鳥居  autrement dit : perchoir à oiseaux) de Miyajima.


Barils de saké utilisés pour la cérémonie Shinto d'offrande aux divinités Omiki (お神酒)



Rencontre sur les sentiers de l'île.






















Ce que virent peut-être les pilotes américains le 6 août 1945 à 08 heures du matin...

Et à 08 heures 15...ce qu'ils ne purent voir que bien plus tard.
 
J'arrive au centre ville à la nuit tombée. Je découvre le parc et le dôme mais il me faudra revenir demain matin pour la photo. Se pourrait-il que je sois la réincarnation d'une victime du 6 août 1945 ? (9 mois pile avant le 6 mai 1946 !) Je ne le crois pas, c'est une pure coincidence et de toutes façons je ne pourrais me rappeler de rien après 52 ans, le pays a trop changé. Mais cependant est-ce seulement la beauté du paysage qui m'émeut si profondément à Miyajima ?
 
Jeudi 25 septembre
 
Ce matin il pleut et j'ai à peine le temps de prendre un cliché du dôme avant de retourner à la gare sans visiter le poignant musée d' Hiroshima où il faudra que je revienne. Je fais le trajet jusqu'à Kyoto de jour cette fois et je constate que jusqu'à Tokyo le train ne fait que traverser une interminable agglomération avec juste un peu de campagne entre Hiroshima et Okayama. J'aperçois brièvement au loin le chateau d' Himeji (姫路) qui domine la ville du même nom.
 

KYOTO  (京都)
 
A Kyoto je trouve l'office du tourisme près de la gare et là je réserve une chambre dans un ryokan  (旅館) juste à côté où il est possible de payer par carte de crédit : 4 000 Y par nuit x 3 = 12 000 Y. Le nom de l'établissement est le "Iida" (飯田). 
 

La gare de Kyoto (京都駅)


 

Puis je visite le chateau du Shogun  (将軍), le Nijo-Jo (二条城) avec ses planchers qui "chantent" dès qu'on met le pied dessus grâce à une technique habile : les planchers "rossignols". Des figures de cire représentent les personnages d'une audience du Shogun. Tout près de lui, plus encore que les ministres, est assis son page favori. Après avoir contemplé les jardins splendides je vais à pied reconnaître la route du Pavillon d'or, le Kinkakuji (金閣寺). Je passe devant le "Kitano-Tenman-Gu" (北野天満宮) un temple Shinto, et c'est justement le jour de la foire mensuelle, le 25 ! Je me contente d'y dévorer une saucisse. Après avoir répéré l'entrée du Kinkaku Ji je regagne la gare avec le bus 205.
 
Vendredi 26 septembre
 
Je perds la matinée à trouver une agence pour réserver le retour à Tokyo en Hikari (光) cette fois, changer 100 $, c'est toute une cérémonie à la banque, décidément le Japon n'est pas à l'ère du libre échange encore ! puis manger avant de prendre le bus 205, circulaire, mais dans le mauvais sens, le plus long, ce qui représente quand même l'avantage de me faire passer devant le Daitoku Ji (大徳寺) de la secte Zen  (禪) Rinzai (臨済) que je n'aurais pas eu le temps de visiter. Pas le temps non plus d'aller à Nara  (奈良) ni même de voir les fameux temples au sud et sud-est. Il faudrait dix jours pour tout voir et de toutes façons il faut pouvoir retourner plusieurs fois à des saisons différentes. Il faudra, ici comme à Hiroshima, que je revienne, mais c'est vrai de tous les endroits que j'ai visité au cours de ce tour du monde. Le Kinkaku Ji est petit et peu émouvant, c'est le jardin autour qui lui donne tout son charme.



Le Kinkakuji (金閣寺) cher à l'écrivain Mishima  Yukio(三島 由紀夫) . Le nom véritable de ce lieu est en fait Rokuon Ji (鹿苑寺) le temple du parc aux cerfs.


 

Plus loin je découvre le Ryoan Ji assez tard, j'ai peu de lumière pour les photos, le ciel est couvert, les visiteurs méditent quelques minutes devant le curieux jardin de graviers rectangulaire avec des rochers qui surnagent, le jardin zen par excellence.
 
 

Le jardin zen ( 禪 ) du Ryoanji (竜安寺) c'est à dire le temple du repos du dragon.
C'est un jardin de pierre, un "kare sansui" (枯山水) où l'on pratique la méditation dans l'attente du satori ( 悟り )







L'automne (Aki 秋) à Kyoto. C'est l'époque de la comptemplation des feuilles rouges : 紅葉, Kōyō.

En retournant j'achète les patisseries brillantes et alléchantes que j'avais remarquées hier devant l'arrêt de bus. Cela ressemble à de la pâte d'amandes mais le goût est plus proche de la crème de marrons.

Samedi 27 septembre

Itinéraire chargé pour mon dernier jour à Kyoto. Je commence par le Toji au sud, avec la plus haute pagode au Japon, noire et impressionante, et le Kodo aux 21 images formant un mandala Mikkyo (密教) ésotérique.



La pagode du  Tōji (東寺) le temple de l'est, est la plus haute du Japon avec 57 mètres.

 
Puis je passe devant le Nishi Honganji où je photographie le Kara Mon et sa dentelle de sculptures peintes.
 


Le Kara Mon (唐門), la porte chinoise, du Nishi Honganji  (西本願寺)


Le Higashi Honganji (東本願寺) est le plus grand bâtiment en bois du monde.
 
Je continue par le Sanjusangen Do (三十三間堂) avec ses 1001 statues de Kanon (観音) 500 de chaque côté de la statue principale de la divinité, et le hall étroit et tout en longueur qui servait pour les anciennes compétitions de tir à l'arc. Puis je grimpe la colline à la recherche du Kiyomizudera. Je me perds un peu et arrive par un petit chemin à l'arrière en traversant une forêt ce qui me permet d'éviter la foule à l'entrée...et le guichet de la visite payante ! La vue est belle mais un peu gâchée par une grande bâche verte au dessus d'un bâtiment en construction juste derrière la grande pagode rouge.
 
 


Le Kiyomizudera (清水寺), temple de l'eau pure, jouit d'une vue surplombante de la ville.
 
Dans le labyrinthe de ruelles qui descend vers le Kodaiji (高台寺), le quartier des Sannenzaka (三年坂) et Ninenzaka (二念坂) je rencontre des geishas costumées et peintes que je photographie puis un moine mendiant.
 
 

Sont-elles de vraies geishas (芸者) aussi appelées geiko (芸妓) ou bien seulement des touristes déguisées ?


En revanche, aucune hésitation sur l'authenticité de ce moine mendiant.

Le Kodaiji contient de très beaux jardins ainsi qu'un autre karesansui avec deux dunes de gravier celui-là et ici aussi le soir tombe et je manque de lumière, obligé d'ouvrir la focale au maximum et de descendre la vitesse d'obturation au dessous du 1/60°.


Autre karesansui, celui du temple Kodaiji (高台寺)

 
 
Je traverse ensuite le Maruyama Koen (円山 公園) et passe devant le Chion-In (知恩院), fermé à cette heure, le temple principal de la secte Jōdo-shū (浄土宗) fondé par Hōnen (法然). Il fait nuit mais je veux absolument reconnaître le Tetsugaku no Michi (哲学の道), le "Chemin de la Philosophie", un must inconditionnel pour moi avant de quitter cette ville pour je ne sais combien de temps, et je fais des kilomètres dans l'obscurité pour l'atteindre et l'emprunter jusqu'à la sortie et rejoindre ainsi le Ginkaku Ji (銀閣寺), le temple du pavillon d'argent, le pendant à l'est du pavillon d'or, bien qu'il soit lui aussi fermé à cette heure tardive. Ce sentier le long d'un petit canal est situé dans un agréable quartier résidentiel mais ce n'est guère qu'une promenade....de péripatéticiens ? Je reviens en passant par le quartier de Gion (祇園) et ses geishas, ses néons scintillants et ses restaurants aux fumets apétissants envahis par la foule japonaise du samedi soir.
 
 
 
TOKYO  (Bis)
 
Dimanche 28 septembre
 
Arrivé à Tokyo je réserve une chambre à l'hôtel Listel de Shinjuku (新宿) assez éloigné de la gare et cher (8 500 Y) mais c'est dimanche et il faut que je visite le parc branché de Yoyogi (代々木公園) Je passe par Meiji Jingu par hasard et prends quelques photos.



Le Meiji Jingu (明治神宮) le plus grand sanctuaire shintoïste du Japon.


 
Puis j'écoute quelques un des groupes qui jouent dans le parc de Yoyogi, continue en traversant Harajuku (原宿) et sa fameuse Takeshita-dōri (竹下通り), la rue de la "Japan Fashion", puis je parviens enfin à Shibuya (渋谷) où se trouve la statue du chien Hachiko (ハチ公) qui sert de point de rendez-vous à des milliers sinon dizaines de milliers de japonais chaque jour : c'est pourquoi je n'avais pas pu la voir à mon premier passage, tant il y avait de monde autour ! D'ailleurs, il n'y a pas que des japonais, j'y vois des iraniens, des sikhs,  des africains, des occidentaux, toutes sortes de gens. Je téléphone de l'hôtel car il est quasi impossible de trouver un téléphone public qui accepte les cartes de crédit et qui fonctionne pour l'étranger.
 
Lundi 29 septembre
 
KAMAKURA  (鎌倉)
 
Je me rends à Kamakura où je photographie le Daibutsu (大仏) si grand qu'on peut entrer à l'intérieur !


Le grand Bouddha de bronze (Daibutsu  (大仏)) chanté par Rudyard Kipling à Kamakura (鎌倉), capitale des shoguns (将軍),   de1192 à 1333.



Cette sculpture de 13,35 mètres de haut (on peut visiter l'intérieur) était à l'origine abritée dans un bâtiment à sa taille qui fût balayé par un tsunami  (津波)  à la fin du XV° siècle. La plage à un kilomètre de là est d'ailleurs parsemée de panneaux indiquant la conduite à tenir en cas de tsunami.


Devant le temple Hase-dera (長谷寺) s'alignent des centaines de petites statuettes deJizō  (地蔵) , le bodhisattva protecteur des âmes des nouveaux-nés disparus. Mais Jizō est également la divinité protrectrice des ....voyageurs, c'est à dire nous quoi !

Carpe.....diem.

J'ai juste le temps d'arriver au Tsurugaoka Hachiman Gu (鶴岡八幡宮) puis de reconnaître l'entrée du
Kenchō-ji (建長寺) de la secte Rinzaï (臨済) avant la nuit. Je repasse par le Hachiman Gu et cette fois répére l'énorme Ginkgo réputé pour avoir dissimulé des assassins. Puis je marche vers la tombe de Minamoto Yoritomo (源 頼朝), le fondateur de la dynastie des Shoguns de Kamakura, mais il fait désormais trop sombre, on ne vois rien, c'est à la lisière d'une forêt semble-t-il.
 
 
TOKYO (Ter)

 
Mardi 30 septembre
 
Avant de prendre l'avion je retourne à Asakusa (浅草) photographier l'étron en or qui couronne le bâtiment de l'autre côté de la Sumida et sur cette rive les abris des sans-logis.
 

Le japon prospère de 1997 est si riche que même les étrons sont en or massif !
Pourtant sur l'autre rive de la Sumida  (隅田川) végètent les sans-abri, laissés pour compte de l'expansion sans frein des nouveaux Midas.





Je gagne l'aéroport, marche à pied depuis la gare de Haneda et le bâtiment "international" , décrépi et à l'usage exclusif de China Airlines. Je ne distingue pas le cône du Fuji-San cette fois : et dire que je suis venu exprès au Japon pour une photo exclusive de cette montagne ! J'y ai dépensé une fortune en pure perte....

HONG KONG  ( xiāng gǎng   港 )


 
En attendant l'ouverture du futur aéroport sur l'île de Chek Lap Kok on continue d'atterir sur l'ancien en passant entre deux rangées d'immeubles en les frôlant : cardiaques s'abstenir.
 
Mercredi 1° octobre
 
J'avais oublié que le 1° octobre est la fête nationale de la Chine continentale, et comme Hong Kong vient tout juste d'y être réunifiée depuis juillet....! A vrai dire la présence chinoise n'est pas apparente à part quelques drapeaux de ci de là et le feu d'artifice ce soir.
 



Comme New York, une cité de la verticalité.


Et un chantier permanent, bourdonnant d'activité.



 
Je fais patiemment la queue pour accéder au funiculaire de Victoria Peak. Les sentiers et les parcs sont archicombles de promeneurs du dimanche et heureusement les nuages de ce matin se sont dispersés. Il y a des bananiers malgré que le Lonely Planet prévient qu'il peut faire très froid ici l'hiver.

L'une des plus belles rades du monde :




Je descends sur Aberdeen avec la nuit et marche très longtemps avant de parvenir à mon but...


Mais à la nuit tombée les tours-clapiers d' Aberdeen ont l'air encore plus sinistre. Allons vite nous débarrasser de cette morosité en dînant sur le palace flottant de la baie, le Jumbo.


Ouille, j'ai trop bu, ma vision est trouble !

....le palace flottant du "Jumbo" que je photographie de nuit, illuminé. Encore un cliché ! Mais je suis époustouflé par les H.L.M. de 40 étages, véritables falaises de béton qui encerclent Aberdeen. Je vois bien la luxueuse marina mais dans l'obscurité je ne distingue rien des misérables jonques. Et le prestigieux cercle nautique a cessé d'être celui de la Queen. Je prends un bus pour retourner à Central où je n'ai rien d'autre à faire qu'admirer le feu d'artifice avec beaucoup de "belles rouges", bien sûr !

Jeudi 2 octobre

                  MACAO  ( ào mén  澳 門 )
 
 
 
 
 
 
 
Je visite Macao encore séparé de la Chine jusqu'en 1999. Cela me procure un tampon supplémentaire sur mon passeport, de longues attentes à la douane à l'arrivée et au départ et une belle croisière pour traverser la "Rivière des Perles" (zhūjiāng dàshà 珠江大厦). Je n'ai pas le temps de tout voir ni de perdre encore quelque argent dans les casinos du coin. Mais j'apprécie l'ambiance coloniale portugaise et visite temples chinois, jardins et églises. Comme à Singapour les gratte-ciels remplacent peu à peu les vieilles maisons délabrées. J'ai grimpé sur la plus haute colline de la ville où trônent un vieux fort, une église et un phare sur lesquels flottait les couleurs du Portugal. Mais depuis la ville basse se dressait une tour qui les dominait tous de plusieurs étages !

En 1997 le drapeau portugais flotte encore sur Macao pour quelques mois.


La Chine éternelle attend...

...derrière la façade éphémère de la puissance occidentale.
 
 
Vendredi 3 octobre
 
                    
 
Retour à Bangkok. Je m'installe cette fois-ci dans le quartier du Malaysia Hotel, le Soi Ngam Duphli, au "Salathaï Daily Mansion" à 150 Baths.
 
Samedi 4 octobre
 
Je me promène dans les rues de Bangkok à la recherche d'une agence de Royal Air Cambodge et je visite Siam Square et Sukhumvit.
 
Dimanche 5 octobre
 
Je lis dans Lonely Planet que c'est Air Malaysia qui sous-traite pour Royal Air Cambodge et qu'ils ont une agence sur la rue Suriwongse ! Je la remonte et reviens sur mes pas sans rien trouver. Je répère l'emplacement de la Snake farm qui n'est pas là où l'indique mon plan de Bangkok mais un paté de maison plus loin.
 
Lundi 6 octobre
 
Il y a une deuxième adresse pour Air Malaysia au 20° étage de Ploenchit Building et là je prends un billet A.R. pour Pnom Penh, départ demain, avec le M.C.O. obtenu à Buenos Aires. Retour le 15, soit huit jours au Cambodge. Aujourd'hui le temps est gris, il pleut, la ville est déséspérément moche et polluée, je n'ai pas le moral, que me réserve l'avenir ?
 
 

A SUIVRE SUR LA PAGE XI : CAMBODGE/THAÏLANDE




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