Popayan

Sur la route de l'équateur je fait une pause à Popayán au nom évocateur. La descente en sortant de Bogota traverse des paysages de montagne magnifiques, parfois alpestres, avant de gagner la plaine entre les deux cordillères puis de remonter à nouveau par une route extrêmement sinueuse et de replonger vers une longue plaine jusqu'à Cali où j'arrive à 2 heures du matin et prend une chambre pour le reste de la nuit avant de repartir pour Popayán en matinée. A Popayán c'est dimanche et quasi tout est fermé. Je prends une chambre à l'hostal en plein centre, disponible malheureusement pour une seule nuit.

 Vue sur la place centrale depuis la chambre

 Vue sur les toits

Pour grimper au grenier

L'auberge collée à l'église.

Bogota

COLOMBIE


Avec Bogota commence la route de Santiago, tout le long des Andes, plein sud. D'emblée je suis déçu par cette ville énorme, toute plate à l'exception de la vielle ville, le quartier ancien de la Candeleria où je vais rester 8 jours dans la "Casa Platypus". Tout près du "Cerro Montserrat" auquel on accède par un téléphérique ou un funiculaire. Mais je ne prendrais ni l'un ni l'autre : le sommet est presque tout le temps dans les nuages ! Je ne sors pas de la chambre, assommé par l'altitude, le froid, l'humidité et coincé par la constipation depuis Panama. Pour consulter un médecin il faut se rendre à un hôpital à plus de cinq kilomètres : j'y renonce et au bout de 8 jours d' indécision je m'arrache à la torpeur et prend le bus au terminal (à 7 kilomètres !) pour Cali et Popayán.

La "Casa Platypus" la seule fois où le ciel était dégagé. En arrière plan le Cerro Montserrat.

La cathédrale

En dehors du musée de l'or la seule visite que j'ai faite est celle de la "Quinta de Bolivar", sur la route du funiculaire, sous la pluie !