jeudi 30 mai 2019

Costa Rica et Panama

Je passe 3 jours à San José, la capitale du Costa Rica, 3 jours de pluies et pas grand chose à faire.

Choses vues !




La poste








Dans toutes les villes d' Amérique Centrale il y a un "Barrio Chino"







La gare atlantique







L'alliance française









PANAMA

Le samedi 25 je prends l'"éjécutivo" pour Panama où j'arrive le jour suivant, exténué car ce bus n'a d'"éjécutivo" que le nom et tombe en panne pendant 2 heures à 200 km de l'arrivée.

A 300 m de mon hôtel la "casa blanca" : c'est l'alliance française à Panama




















Le bord de mer est tout proche




Le "Casco Antiguo" (La vieille ville avec le palais présidentiel ) 
























Les écluses de Miraflores. En une heure de visite je n'ai vu passer qu'un seul navire !








Une chaussée relie la terre ferme à un chapelet d'îles au large, séjour de la jet-set.










La vielle ville (Casco Antiguo) fait l'objet d'une intense opération de réhabilitation des maisons anciennes. Cependant tout n'a pas été rénové, loin de là !





Certaines construction sont en bois





La cathédrale







L'état de deux églises me ferait croire que je suis de nouveau à Antigua !





Plaza de Francia la statue de Ferdinand de Lesseps est dominée par un obélisque au sommet duquel trône un coq : cocorico !




Dans la ville moderne les demeures du siècle dernier sont écrasées par les gratte-ciels

vendredi 24 mai 2019

Amérique Centrale : 7 pays en 7 jours

Non, un peu plus que 7 jours, mais guère plus pour deux raisons : il faut que je sois à Panama pour le vol vers Bogota à la fin du mois et avec la saison des pluies ce n'est pas vraiment le meilleur moment pour la visite. Je passe une journée pour le San Salvador qui ne m'inspire pas confiance : à cause d'un taux de criminalité effarant tout le monde se barricade derrière d'épaisses portes blindées. Mais les paysages sont attrayants, surtout la route de San Pedro Sula au nord à travers les montagnes. En arrivant à San Salvador lorsque la nuit tombait et que tout était fermé je me suis renseigné pour l'étape suivante, c'est à dire le Honduras et on me dit qu'il y a un bus par jour à 7 heures du matin, partant du hangar juste à côté, fermé à cette heure mais il y a un gardien qui me confirme que c'est bien là. Heureusement il y a deux hôtels à cent mètres, dont celui que j'avais repéré sur Booking-com.
Depuis le vol de mon portable au début de ce voyage je ne dispose que d'un réveil bon marché pour connaître l'heure, sans cesse en retard. Je dois donc vérifier sur internet. En cherchant "Salvador" je suis surpris de constater qu'il y a un décalage de 3 heures avec le Guatemala ! Je me lève à 6 heures pour me rendre au hangar tout proche : il fait nuit noire et le gardien de l'hôtel dort d'un profond sommeil. Celui du hangar s'étonne de me voir arriver si tôt : il n'est encore que 3 heures du matin !
Retournant à l'hôtel je vérifie ce que je suspectais : sur Internet l'heure donnée pour "Salvador" concerne Salvador de Bahia, au Brésil !!!
Seconde bévue : Je prends donc un billet pour le Honduras, persuadé que le bus ne peut aller qu'à la capitale de ce pays, Tegucigalpa. Sur ma carte Michelin il ne semble en effet y avoir qu'une seule route possible. Mais la destination marquée est "San Pedro Sula". Ce n'est qu'une fois assis que je regarde ma carte et découvre que cette ville est tout au nord près du rivage des Caraïbes ! Et je constate que malgré son omission sur la carte Michelin il existe bel et bien une route qui franchit les montagnes au nord du San Salvador, avec des paysages magnifiques ! Et rejoint la route venant de Copan que j'aurais prise si j'avais décidé d'aller là-bas. Je ne regrette donc pas ce détour.



El Salvador



Honduras

A San Pedro Sula je relis un article sur Internet : c'est la ville la plus dangereuse du monde avec un taux de 169 meurtres pour 100 000 habitants ! Justement la Une du lendemain titre sur les 4 assassinats de la nuit précédente. Et comme au Belize, au Guatemala et au San Salvador, tout le monde se barricade derrière d'épaisses grilles et blindages. Je suis donc pressé de continuer mon chemin. Dans la gare des autobus il y a un grand centre commercial et une équipe de médecins financés par les laboratoires Servier propose aux passants de mesurer leur pression artérielle ce que je n'ai pas fait depuis 4 mois : j'en profite !


La capitale du Honduras est constituée par un petit centre historique cerné par quelques collines et une immense agglomération moderne tentaculaire avec de nombreux centres commerciaux dispersés.






L'ancien palais présidentiel (le nouveau n'est guère plus luxueux)



Tout ici évoque les albums de Tintin, "l'oreille cassée" et "Tintin et les Picaros".


Une rivière sépare la cité des collines proches couvertes de favelas.

L'un des très nombreux pièges à piétons.


Le marché aux chaussures usagées, typique du Tiers-Monde.

Et au loin la ville moderne


L'état des constructions dans la vieille ville.


L'ambassade de Taïwan dans Chinatown. Mon hôtel étant dans ce quartier j'aurais pu me croire à Canton. Quant à la décoration de la chambre, j'aurais pu me croire dans une cellule de prison : mur de briques et table de bois brut, paillasse pour dormir ! Bon, il y avait quand même l'eau chaude !

Je continue mon voyage avec Nicabus et traverse le Nicaragua dans la journée sous une pluie battante, entrevoyant un paysage qui me fait songer à la Normandie (vert intense et vaches dans les prés inondés) jusqu'au rivage du lac Nicaragua, près de la frontière. 



Enfin j'entre au Costa Rica et bientôt la nuit tombe sur de beaux paysages de montagnes volcaniques.




A suivre...