mercredi 20 mars 2019

Yaxchilan et Bonampak

Si Palenque donne déjà une bonne idée de temples mayas enfouis sous la jungle, Yaxchilan c'est carrément l'aventure. Pour s'y rendre il faut commencer par se taper quatre heures de route, loin de la civilisation moderne, puis s'embarquer sur une pirogue à moteur, une "lancha", pour descendre le fleuve Urumacinta, à la frontière avec le Guatemala, pendant plus d'une demi-heure.








Après avoir débarqué sur la plage et grimpé l'escalier au dessus on franchit l'entrée du site et suit un petit sentier qui nous conduit jusqu'à un mur impressionnant :


Il faut ensuite s'avancer devant un bâtiment qui contrôle l'entrée de la ville et pénétrer dans des couloirs souterrains obscurs (ne pas oublier sa lampe de poche)


frôlé par les "muciélagos"


Avant de déboucher à l'air libre devant la grande place




Ici aussi la végétation a souvent pris le dessus.




Mais les efforts des archéologues ont permis de mettre de nombreuses stèles au jour.








Au sommet de la ville haute se trouve l"Acropolis", le monument le plus connu de Yaxchilan.




Et sur l'arbre le plus haut de la plus haute colline trône….

Un animal que je n'avais rencontré jusqu'à présent que dans les mots croisés (en deux lettres) ! Tout cela avec les rugissements des singes hurleurs en toile de fond.





Nous regagnons la rivière pour cette fois-ci remonter le courant en une heure environ. La photo donne une fausse idée de la largeur du fleuve, bien plus grande qu'en apparence.


Et nous rejoignons Bonampak. Le site est beaucoup plus petit mais son importance réside dans un ensemble de peintures uniques pour la compréhension de cette civilisation.


Là aussi quelques belles stèles couvertes d'écritures (déchiffrées)












Vue panoramique du site. Pour admirer les peintures il faut faire la queue. Ni flash, ni trépied et comme il y a du monde derrière qui attend son tour les conditions ne sont pas les meilleures pour la vidéo dans une demi-obscurité.






Au sommet du grand arbre sur la place nichent des oiseaux magnifiques qui émettent un gloussement caractéristique à mi-chemin entre le son d'une cloche et celui d'une bouteille qu'on débouche.


Mais bien sûr pas quand j'ai fait la courte vidéo. J'espère en trouver ailleurs.





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