mercredi 5 mai 2010

Pékin Enfin







Au petit matin du cinquième jour...










Le lac Baïkal, encore recouvert par la glace.















Sibérie, fin avril, encore couverte de neige.



















conversation

Joyeuse bande. Nous avons sept jours pour faire plus ample connaissance.













Photos en été de Lorance Texier, en hiver et dans le train de Jeroenimus.















Je peux écrire un message mais je ne pourrais sans doute pas le lire car mon site est inaccessible depuis les ordinateurs chinois ! Arrivé ici après 7 jours de train et content de pouvoir me reposer d etre resté couché si longtemps ! La traversée de la Sibérie m' a permis de constater que cette région est encore couverte de neige fin avril. Le lac Baïkal est toujours gelé. A sa surface pres du rivage les pêcheurs creusent des trous dans la glace pour pêcher le poisson local, l' omoul, à la chair succulente, vendu ensuite légèrement fumé et salé, par les Babouchkas sur les quais de la gare. Dans le train presque tous les étrangers ont ete regroupés dans le premier wagon. Nous sommes une douzaine. Je partage mon compartiment avec Jeroen, un jeune archéologue néerlandais (mais oui, ca existe !) Olga qui revient d' un sejour d' un mois à Paris et nous accompagne seulement une journée avant de descendre a Kirov, Sveta qui ne parle que le russe, mais qui le parle vraiment beaucoup et tout le temps, reste deux jours et demi jusqu' à Novosibirsk où j' avais observé l'éclipse totale de soleil il y a deux ans. Un couple de jeunes francais se rend en Corée par le train car Natacha (non, elle n' est pas russe !) ne souhaite pas prendre l' avion. C est aussi le cas d un colosse hollandais, Rob, à la crinière de lion et au ventre proéminent de buveur de bière, mais à la souplesse redoutable d' un pratiquant des arts martiaux qui se rend au Japon. Et puis il y a deux jeunes polonais en route pour l' Asie du sud-est, comme aussi trois jeunes suédois turbulents mais enjoués.
En dehors du rivage du lac Baikal, tout le reste du trajet se déroule dans un paysage d' une platitude et d' une grisaille monotone. J' ai du mal à me souvenir de la verdure ensoleillée de mon précédent voyage. Les chemins de terre le long de la voie sont striés de profondes ornières et de véritables mares de neige fondue. Apres une longue attente a la frontière pour changer les roues et pour les formalités méticuleuses nous arrivons en Chine et le changement est radical en ce qui concerne l' apparence et l' architecture. Des batiments assez pompeux et brillament illuminés, on pense à Disneyland, visiblement destinés à impressionner ces rustres de russes et à attirer les roubles. Mais apres la ville frontière de Mǎnzhōulǐ  滿洲裏 ) la campagne morne et plate reprend ses droits presque jusqu' à Pekin ou nous arrivons au petit matin du 7eme jour.





 Nous nous donnons rendez-vous pour une dernière soirée ensemble demain avant de gagner chacun son logement respectif.

1 commentaire:

  1. morne plaine ! mais ce doit être dépaysant
    il faudra que je le fasse un jour !
    amitiés
    Gérard qui devrait être à Istanbul demain soir

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