samedi 5 juin 2010

Deuxieme jour a l'expo

Photos publiques (sur site Wikimédia)






































J'ai fait la queue en vain. Bien qu'arrivé à 7 heures du matin je n'ai pu parvenir qu'au 6eme rang de ma file d'attente et lorsque je passe le guichet d'entrée il n'y a déja plus de réservation disponible pour le pavillon chinois. Je commence ma visite par celui de Hong-Kong ( Xiānggǎng 香港  ) , qui, comme presque tous les pavillons importants, consiste en une rampe hélicoidale tout le long d'un mur sur lequel apparaîssent des films avec des personnages qui progressent en même temps que les spectateurs, et l'histoire est surtout prétexte à vanter tous les attraits et réalisations du pays en question. Le pavillon voisin est celui de Macao (en chinois : Àomén 澳門 ) , mais il y a déja 3 heures de queue, je passe donc a la visite des provinces chinoises, dans un hall gigantesque au pied de la pyramide inversée qui constitue le pavillon chinois proprement dit. Ils sont tous tres bien faits, avec une mention particulière pour les spectacles offerts par celui de Shanghai (une nacelle mouvante avec une projection 360 degrés ) et celui du Zhèjiāng浙江). Je continue avec le pavillon des Emirats Arabes Unis que je n'avais pas visité la veille à cause de la queue de 2 heures. Puis je retourne à l'endroit où je m'étais arrete hier, le pavillon du Laos et du Myanmar réunis, le stand de l'Irak étant fermé. Puis je visite successivement l'Inde et le magnifique batiment népalais reproduisant l'architecture locale. Je gagne la galerie supérieure de l'Expo Culture Center d'où l'on domine toute le site, et je quitte l'expo par la porte numéro 4 où l'on m'a dit que j'aurai davantage de chances d'obtenir une réservation parce qu'il y a moins de monde à cet endroit. Effectivement le lendemain je suis parmi les premiers arrivés. Devant moi je trouve deux couples de francais de Pau, échappés de leur groupe pour la journée. Le taxi les a deposés à cette entrée par hasard et je les informe qu'ils pourront ainsi beneficier d'une réservation pour le pavillon chinois. Le guichet d'entrée franchi, ils se rendent tout de suite là-bas, mais moi, assuré d'avoir la précieuse réservation, je prends tout mon temps et commence la journée par le pavillon de Macao que j'avais evité la veille. Son architecture en forme de lapin cache un mur hélicoidal semblable a son voisin de Hong-Kong. Puis j'entre enfin dans le pavillon chinois pour m'apercevoir que la réservation n'évite pas la longue attente, dabord au pied du pavillon, ensuite devant les ascenseurs qui nous hissent au dernier étage. Là aussi nous marchons le long d'un mur d'images animées, reproduisant une ancienne peinture représentant la vie quotidienne d'un village tout le long de la berge d'un fleuve, avec ses maisons, ses boutiques et ses marchés, toute les différentes activités possibles tant à l'extérieur qu'a l'intérieur, et le tableau passe progressivement de la pleine lumière du jour à l'obscurité de la nuit et du lumineux printemps à l'automne et à la neige de l'hiver. Apres ce spectacle il faut redescendre sur terre par...devinez quoi ? Une rampe hélicoidale, bien sur. Je consacre le temps qu'il me reste ce jour-là à visiter les pavillons asiatiques non encore aperçus précédement, le Yemen, Bahrain, la Palestine, la Jordanie, l'Afghanistan, la Syrie, le prodigieux vaisseau de l'Arabie Saoudite (queue de trois heures !) et la Corée du sud.

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