Le lendemain soir arrivent des touristes canadiens qui vont partir très tôt pour la pêche au homard, ayant rencontré dans le ferry venant de Fortune (Terre Neuve) des pêcheurs locaux qui les ont invités à participer à leur activités. Ces canadiens habitants des îles de la Madeleine dans le golfe du Saint Laurent ne sont pas dépaysés. Le diner de ce jour me donne l'occasion de manger le premier homard de mon voyage.
L'après-midi Patricia refait le chemin de Langlade pour une excursion sur les plages mais les chevaux en semi liberté qui broutaient sur la lagune le jour de mon arrivée ne sont plus là, ils sont allés un peu plus loin voir si l'herbe n'était pas plus verte ! J'apprends que les tentatives pour dompter l'énergie éolienne pourtant si omniprésente se sont soldées par un échec car le matériel n'était pas adapté aux conditions locales (orientation du vent changeant continuellement) malgré les avertissements d' EDF. Beaucoup d'autres essais de développement économique (importations de bétail, même des lamas !) pisciculture, etc...ont connu le même destin. Difficile de trouver un remplacement pour la pêche à la morue qui avait été l'activité quasi monopolistique de la région jusqu'à ce que l'épuisement de la ressource par une surexploitation conduisit à de très sévères mesures de restrictions et de quota pour permettre à l'espèce de reconstituer un peuplement de ces eaux autrefois si poissonneuses.
Le Labrador est en fait originaire de Terre Neuve, comme le "Terre Neuve".
Un évènement local : le capelan "roule". Il s'agit d'un genre de petite sardine qui vient pour le frai "rouler" en masse sur la plage. On le pêche à l'épuisette qu'il suffit de plonger dans l'eau pour en retirer une bonne charge de friture : on en laisse sur le sable tant il y en a ! Tout le village est informé aussitôt qu'on signale l'arrivée du phénomène.
L'après midi le ciel se dégage et je peux enfin apprécier la vue du belvédère.
Le retour des pêcheurs.
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