samedi 15 juillet 2017

Niagara côté USA 28/06

En 2010 n'ayant pas encore un passeport biométrique je n'ai pas pu me rendre du côté américain. Cette fois je passerais deux mois aux USA et donc je fais tamponner mon passeport en conséquence, même si ce soir je retourne au Canada pour quelques semaines. Ce n'est pas sans une certaine tension que je franchis le pont qui mène de l'autre côté.

         

Je commence toujours par remonter en amont en traversant le parc, beaucoup moins tapageur que le côté canadien. Déjà la force du courant est irrésistible. Dans les années 50 un canot a été entraîné vers les chutes, son moteur s'étant arrêté. Un gamin a miraculeusement survécu à la catastrophe, repêché par les marins ébahis. Il a très certainement été sauvé parce qu'il portait un gilet de sauvetage.

      

Une brigade de bernaches (oies du Canada) s'emploie à tondre le gazon.

   












Une percée dans la végétation permet d'entrevoir la rive d'en face.

   

Les eaux sont de plus en plus furieuses :











Et soudain.......





Vers l'aval le pont que j'ai franchi tout à l'heure ne semble pas très éloigné.



Le vacarme est incessant.



Les Etats-Unis et le Canada se partagent la chute dite du "Fer à Cheval" (Horse Shoe) mais les "petites" chutes sont entièrement américaines. C'est la section (payante) dite "Cave of the Winds", bien plus intéressante que la réciproque canadienne.

   








Les touristes viennent prendre une douche, oubliant que les eaux proviennent des grands lacs parfois très pollués par les industries riveraines. Cela ne semble pas trop gêner les innombrables oiseaux pour qui la zone est une étape sur le chemin des migrations, un pays de cocagne à cause des poissons piégés par les chutes et fracassés. Ils ne sont pas perturbés non plus par le va et vient incessant sur les passerelles.

      



Observez attentivement : les petits sont nichés dans des trous entre les pierres. 



Et le "Must" pour finir cette magnifique journée : la ballade sous les chutes avec le "Maid of the Mist". Mais pour paraphraser Jules César : veni et non vidi rien du tout, que du blanc tout autour !

     






Heureusement que le capitaine sait ou l'on est ! Après un dernier coup d'œil sur les chutes....

       









Et sur le bateau que nous venons de prendre, minuscule dans cet environnement grandiose...

    



Il est temps de retourner au Canada.

Demain toute la journée se passera dans les bus, Niagara-Toronto puis Toronto-Montréal.



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