mardi 1 août 2017

Miquelon : Suite et fin

Avec le retour du soleil j'ai consacré la journée à une excursion dans l'île du nord dont je croyais qu'elle allait durer deux heures. C'était sans compter la difficulté d'un terrain escarpé et rocheux parsemé de tourbières ou j'ai laissé les semelles d'une vieille paire de chaussures ! Finalement je suis rentré après cinq heures de marche épuisante. Mais quelle beauté sauvage !
       
 

Miquelon depuis la plage aux "capelans". Le village s'étend tout en longueur sur la bande de sable qui sépare l'île centrale de celle du nord.

    



La "forêt enchantée". Au début la randonnée semble facile en terrain plat avec de légères dénivellations et des passerelles pour franchir les zones humides.




Et puis les pentes se font plus raides et les passerelles inexistantes. Je patauge dans la boue des tourbières et rencontre un "local" qui a pris la précaution de porter des bottes, lui !


L'arrivée au "Cap de l' Aigle", la pointe nord de l' île est une délivrance. Je n'ose pas m'approcher trop près de la falaise vertigineuse pour prendre la photo.













La flore de ces régions est magnifique.




Les falaises s'étendent vers le sud.





















Peu après le début du chemin j'ai rencontré une normande dont je dois reconnaître qu'elle m'a soutenu moralement dans cette très physique randonnée.

Après quelques kilomètres je me retourne sur le chemin parcouru.

Ouf, c'est fini. Mais ça valait le coup !



Le soir venu : la récompense de mes efforts !


Les origines des Miquelonais sont diverses. Ici : bienvenue en Corse !





Dernier jour et retour à la grisaille. Promenade aux environs.

Le couple de lamas semble bien acclimaté.




Je repars le soir par le même chemin qu'à l'aller mais cette fois ci il ne pleut pas et je peux photographier l'embarquement.

Ou plutôt le débarquement des passagers.




















On fait la chaîne pour sortir les bagages (dont les chiens !)

Au retour je peux photographier la "Pointe Percée" que j'avais remarquée à l'aller.


Tout le pourtour de Langlade est constitué de falaises abruptes avec parfois de petites plages ou quelqu'un a niché sa maison, accessible seulement par la mer.

La Pointe Percée vue du sud.


Devant l'île du Grand Colombier, on aperçoit le jet d'eau caractéristique de la présence d'une baleine. C'est d'ailleurs la seule chose qu'on en voit ce jour là. J'aurais plus de chance à Terre Neuve (ou plus d'expérience et de rapidité pour déclencher !).
 

  

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