dimanche 13 août 2017

Terre Neuve du 16 au 20 juillet

Arrivée le dimanche = pas de bus pour rallier le centre ville. Je partage un taxi avec un jeune québécois qui loge à l'université et je m'arrête là aussi car je dois repérer le point de départ du bus qui traverse toute l'île de Terre Neuve et que je prendrais dans quatre jours. Sur le plan j'avais eu l'impression que de l'université à la ville la distance n'était pas bien grande. Encore ne faut-il pas se tromper. En Amérique du Nord les villes ont un plan en damier, avec un alignement est-ouest et nord-sud. Mais pas Saint John, un véritable labyrinthe avec des courbes, des montées et des descentes. Je croyais pouvoir me guider en cherchant la mer mais elle se cache et je suis des fausses pistes. Enfin je finis par rejoindre mon but alors que le soir tombe. L' A.J. est très petite, le bureau de 3 m2 sert aussi de salon. J'avais réservé un lit en dortoir mais on veut me coller une chambre privée. Finalement j'aurais la chambre à moitié prix les 3 premiers jours puis un lit en dortoir de 3 le dernier. Ce n'est que le lendemain que je m'aventure à la découverte de la ville, fondée par les français sous le nom de Saint Jean (à l'époque on baptisait souvent les lieux du nom du saint du jour dans le calendrier) puis rebaptisée Saint John lorsque les anglais la prirent en 1762. On se demande quand on voit la topographie de l'endroit comment les français ont pu se faire avoir, même en tenant compte de l'écrasante supériorité numérique de leurs ennemis. En passant par le port je constate qu'il y a un départ pour l'excursion pour voir les baleines et je ne résiste pas à la tentation bien que mon intention ait été de me rendre d'abord au Cape Spear, l' extrémité orientale de l' Amérique du Nord et donc le point le plus rapproché de l' Europe.

         
La vue de ma chambre.

          

L' A.J. est la première maison, émeraude. Remarquer l'enchevêtrement des câbles électriques !

             

Pourquoi des maisons si colorées ? Il paraît que c'est pour permettre aux marins de retrouver la leur dans le brouillard ! 

        

C'est parti pour l'aventure!

         








      

Quand on voit la dimension considérable du port on est surpris de l'incroyable étroitesse de la passe à l'entrée !

         

Certaines maisons de pêcheurs s'agrippent aux flancs de la colline.


Un navire s'apprête à pénétrer dans la passe.


Ce n'est sûrement pas un moussaillon qui tient la barre !

   
  
Mais surprise ! c'est une faille encore bien plus étroite qui donne accès à la rade de Quidi Vidi, au nom bien mystérieux !


Un repaire idéal pour des pirates, égarés loin des Caraïbes !

       



En sortant comme en rentrant le bateau, pourtant pas bien large, rase les rochers.











Et l'on finit par considérer la passe du port un vrai boulevard !

        















Mais passons aux choses sérieuses : ou sont les baleines (à bosse : humpback) promises ?



En voila une, isolée !



Le guide nous assure qu'on peut reconnaître les individus.



Elles reviennent chaque année sur la zone, littéralement affamées après avoir parcouru des milliers de kilomètres depuis le Groenland sans se nourrir. Tout occupées à se remplir la panse, elles n'en ont rien à faire, des touristes !

                

Cape Spear est l'extrémité orientale de l' Amérique du Nord. J'avais prévu d'y aller par la terre mais c'est finalement de la mer que je le découvre en premier. Notre guide facétieux nous assure qu'on peut voir l' Irlande par (très, très, très ) beau temps.....et sans doute une forte dose de whisky !


Encore des baleines, cette fois en famille.


















Cette histoire va finir en queue de poisson !
















Puis nous nous dirigeons vers le rivage pour observer les oiseaux.




Enfin le retour, les yeux émerveillés.

A suivre









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