jeudi 12 octobre 2017

Le Grand Canyon du 03 au 06 septembre I

Williams est la porte d'entrée principale pour le parc du Grand Canyon. De là part le train touristique qui y mène. Des panneaux avertissent les automobilistes de la possible traversée de la route par des élans et autres animaux. Aussitôt arrivé je me mets en quête d'une place au camping car je n'ai pas réservé. En attendant l'après-midi pour monter ma tente je pars explorer les lieux. Lorsque j'atteins la corniche je suis sidéré par l'incroyable spectacle de cette colossale beauté de la nature. J'en ai le souffle coupé, littéralement, car on est à plus de 2000 m d'altitude. On a beau être prévenu, avoir vu des milliers d'images, se croire blasé, impossible de résister au choc de la découverte. Tous les 50 mètres la perspective change, les ombres et la lumière se succèdent, les profondeurs se dévoilent, l'extase est incessante. Comment ai-je pu attendre si longtemps avant de venir ici ?
En 1997 je m'étais arrêté à Las Vegas et j'avais perdu 300 $ dans les bandits manchots, comme le jeune indien que j'avais raccompagné à l'aéroport. C'est à dire le budget de l'excursion au Grand Canyon ! Cette fois j'ai retenu la leçon et je n'ai pas mis un cent dans les diaboliques machines. Mais peut-être est-ce aussi bien que j'aie du renoncer jadis à l'excursion à partir de Las Vegas car faire l'aller et retour dans la journée ne laisse pas vraiment beaucoup de temps sur place et ça aurait été frustrant de toutes façons. D'ailleurs je me rends compte qu'une acclimatation est nécessaire car je sens une grande fatigue me gagner et je ne pourrais pas, même en restant 3 jours, faire ce que je m'étais promis : descendre au fond de la gorge et remonter le lendemain.





Avant d'atteindre la corniche, rencontre impromptue dans la forêt.


Une idée de l'infini ?
















Une vision taoïste : le plein du vide !







Pour tempérer l'impression de gigantesque, quelques oiseaux minuscules à l'abreuvoir.








La perspective change presqu'à chaque pas.




Sérieusement, je comptais vraiment descendre par ce sentier ? (Oui, oui, le sentier passe sur cette crête !)














Des panneaux avertissent les touristes : il est interdit de nourrir la faune et de s'en approcher. Mais les écureuils ne savent pas lire, bien sûr. Attention, ces animaux sont dangereux : ils peuvent mordre et transmettre des maladies nous prévient-on.
































Près du village, départ de la piste la plus fréquentée pour descendre au fond du canyon.










J'en ai très envie, mais je ne suis pas en condition, ça sera une autre fois.

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