jeudi 5 octobre 2017

Nashville du 19 au 22 août : l'éclipse.

A l'arrivée à Nashville je me perds complètement dans l'incroyable labyrinthe des voies rapides. Bien que la vitesse soit théoriquement limitée à 70 miles à l'heure et que je roule à cette allure je suis constamment dépassé par la droite comme par la gauche et ça sera la même chose plus tard à Los Angeles. Je vais jusqu'à l'aéroport avant de faire demi-tour après m'être renseigné puis je sors du périphérique et j'atterris dans des zones industrielles totalement désertes. Il me faut plus d'une heure d'errance avant de parvenir à mon but avec soulagement. Et à partir de là tout est simple : la rue qui mène au centre ville (Lafayette) est toute droite ! Le motel ou j'ai réservé il y a plusieurs mois est tenu par des immigrés indiens comme beaucoup aux Etats-Unis tandis que les stations service semblent le monopole de ressortissants des pays arabes. La chambre est confortable, spacieuse certes, mais pleine de petites bêtes qui grouillent. Pas de chaise devant le bureau et une lampe H.S. Bon, j'ai quand même pris le motel le moins cher ! La réception est un peu cafouilleuse car le 3° jour je suis réveillé tard le soir par une famille à qui on a attribué ma chambre et qui aurait pu entrer si je n'avais pas été là et mis le verrou !


Le centre de Nashville est dominé par un gratte-ciel qui a reçu le surnom de "Batman" !


Comme toute grande ville américaine qui se respecte Nashville est dotée d'un superbe stade de baseball. Ici c'est le Nissan Stadium.


En Amérique comme partout ailleurs, toute grande ville n'a d'abord été qu'un petit poste de commerce.







A Nashville comme à Memphis, il y a LA rue des musiciens avec des bars les uns à côté des autres et en compétition constante pour remporter la palme du plus braillard. Ici le "Hard Rock Café".






























La dernière invention en date : le vélo-bar. Ce sont les clients qui le font avancer en pédalant et ça me fait penser aux bateaux de commerce dans "Astérix" ou ce sont les passagers payants qui rament !





Une petite rue de traverse beaucoup plus tranquille.















Avec des balcons en fer forgé comme à la Nouvelle Orléans.


De l'autre côté de la rivière, près du stade, un concert gratuit en l'honneur de l'éclipse.









35° à l'ombre !









Une passerelle permet de franchir la rivière et de surplomber les terrasses des cafés pourtant situées au 4° étage !




















Le 21 août au matin je conduis jusqu'à Gallatin, à 50 km au nord-est de Nashville environ, afin de me trouver au centre de la bande de totalité et donc au point ou sa durée sera la plus longue, un peu plus de 2 mn.

 Je ne suis pas le seul. Mais les autres sont nettement mieux équipés que moi pour l'observation !





Et bien préparés aussi pour l'after-éclipse !


C'est sûr, avec un X-Péria comme seul appareil photo on ne peut pas espérer grand-chose !








En fait, voila ce que je croyais obtenir ! Mais la lumière de la couronne a suffi pour occulter le noir central ! Je ferais mieux la prochaine fois !


En revanche pas de problème pour capter le ciel de crépuscule....à 13 heures...


Ni les rues du patelin ou l'éclairage public s'allume automatiquement.


C'est bientôt fini. Rendez-vous est pris pour la prochaine donc, le 2 juillet 2019 au dessus du Chili.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire