dimanche 8 octobre 2017

New Orleans-Los Angeles

Je ne suis pas fâché de quitter l'atmosphère morose de La Nouvelle Orléans pour gagner la lumineuse Californie. De la musique, je n'ai pas entendu grand chose. Mais j'ai quand même goûté la cuisine renommée, par exemple un steak d'alligator à la sauce Jambalaya et des huitres...frites. Je me méfie toutefois des fruits de mer en provenance du golfe du Mexique, hyper-pollué.
A l'aéroport je découvre avec déplaisir qu'aux Etats-Unis il faut encore se déchausser pour passer les contrôles car j'ai une paire de godillots de l'armée US que j'ai achetée à Boston, avec autant de lacets qu'une soutane de séminariste traditionaliste ou qu'un corsage de l'époque victorienne !
A Los Angeles l'habitué blasé des grands voyages que je suis se plante lamentablement. Dans le défilé incessant des navettes gratuites qui conduisent vers les hôtels ou les loueurs de voiture je cherche en vain le logo "Sunny Cars", oubliant qu'il ne s'agissait que de l'intermédiaire internet. Je n'avais pas lu le contrat jusqu'à la dernière page ou j'aurai trouvé le nom "Alamo", le même que toutes les autres locations que j'avais faites jusqu'à présent. Mais comme je n'avais pas pu trouver d'imprimante j'avais seulement noté à la hâte quelques indications et dans l'aéroport je ne vois pas d'endroit ou brancher mon ordinateur. Je décide de prendre l'une des navettes dans l'espoir que je pourrais me renseigner sur place. Ce n'est pas la bonne volonté qui manque à la jeune réceptionniste d' "Enterprise" qui cherche cette fameuse (ou fumeuse) société "Sunny Cars" dont personne ne semble avoir entendu parler, sur son portable, en vain. Finalement, en lisant le mail de confirmation (mais malheureusement pas jusqu'au bout cette fois ci non plus !) nous dégottons une adresse. Je m'y rends mais il s'agit d'une succession de hangars pour la réception et l'expédition des marchandises par les compagnies aériennes de l'aéroport. Pas trace d'une société "Sunny Cars". Après avoir erré une demi-heure à sa recherche je me convaincs que je me suis fait avoir et que cette société fantôme m'a escroqué du montant de la location. Je retourne à l'aéroport, lourdement chargé, contournant les voies d'accès interdites aux piétons et je décide finalement de gagner le motel ou j'ai réservé en taxi. Il est tard, presque tous les magasins du coin sont fermés et j'ai le plus grand mal à convaincre un vendeur sur le point de tourner la clé 5 minutes avant l'heure indiquée de me vendre une bouteille de jus de fruit afin que je ne meure pas complètement de soif !
Ce n'est qu'après avoir branché mon ordinateur que je me rends compte de ma bévue, mais il est minuit passé et j'irais donc chercher ma voiture demain matin.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire